Longtemps surclassée par les performances de l’Afrique centrale, l’Afrique de l’ouest signe son grand retour dans les industries si prisées de « l’oil and gas ». Soutenue par les découvertes récentes de bassins réputés gigantesques, la zone doit cependant accompagner ses nouvelles opportunités de croissance pour confirmer sa nouvelle place géostratégique. Il s’agit pour cela de savoir anticiper les principaux défis du secteur. Tels que le développement des infrastructures matérielles et humaines, la maîtrise des mutations technologiques ou encore l’inclusion du secteur à une économie plus large.
L’Afrique est l’une des dernières frontières en termes d’exploration de « l’oil and gas ». Son sol contiendrait 7,5% des réserves pétrolières mondiales, soit donc 128 milliards de barils, et 7,6% des réserves mondiales de gaz. L’enjeu des exploitations pétrolière et gazière est donc de contribuer au bon développement du continent - autant sur le volet économique que social. Le déploiement des infrastructures, la mise en réglementation, ou encore la recherche de compétences locales sont des défis certes persistants mais aujourd’hui connus… C’est pourquoi ces challenges doivent être anticipés par les nouveaux acteurs que compte à présent l’Afrique subsaharienne. Il s’agit pour les Etats stratèges de savoir prendre les mesures favorisant un environnement plus compétitif, motivant l’implantation des industriels du secteur, et capitalisant sur la formation de professionnels qualifiés. Autant de réformes qui sauront soutenir les nouvelles perspectives subsahariennes et compenser, peut-être, le déclin amorcé dans les économies centrafricaines.
De nouveaux gisements - découverts au Nigéria, au Sénégal, en Mauritanie, ainsi qu’en Angola - rebattent la géographie du secteur. De fait, les investisseurs se tournent davantage vers l’Afrique de l’ouest et y développent de nouvelles technologies. Ainsi, l’Afrique subsaharienne doit accompagner la mutation de son industrie « oil and gas » vers la maîtrise de nouvelles techniques pointues : des drones qui servent par exemple à l’exploration pétrolière et à la surveillance de leurs installations, des systèmes numériques complexes dans le cadre de communication « Machine-to-Machine », ou encore de nouvelles techniques d’exploration off-shore. C’est d’ailleurs grâce au déploiement de cette dernière technique que les gisements du Sénégal ont été découverts, et que la Terranga fera bientôt son entrée dans le cercle très fermé des pays producteurs. La compréhension des mutations du secteur est donc un enjeu fondamental dans la compétition qui s’annonce. Les pays et les industriels les mieux préparés sont ceux qui tireront le plus de croissance des gisements encore à découvrir.
Le développement subsaharien de l’industrie de « l’oil and gas » est aussi l’opportunité de soutenir plus durablement les économies nationales. Les hydrocarbures peuvent en effet devenir de véritables leviers de croissance pour les pays africains, et ce, en étant de nouveaux piliers du développement économique. Le gaz permettrait par exemple la production d’électricité, et participerait ainsi à l’électrification du continent, tout en jouant nécessairement sur le coût final pour le consommateur. De même, les nouveaux bassins pétroliers appelleront au développement de sociétés sous-traitantes et à la constitution de main d’œuvre locale, multiple et qualifiée. Pour les pays concernés, il y a ici l’opportunité de mettre en place une croissance inclusive, qui grâce aux revenus des hydrocarbures, permettra de créer de l’emploi et de soutenir les économies, pour, in fine, améliorer le niveau de vie de toute la sous-région.
Présentes dans 17 pays de la zone subsaharienne, les équipes de PwC sont leaders dans l’accompagnement des acteurs de « l’oil and gas ». Qu’il s’agisse des opérateurs publics, privés, ou des sociétés sous-traitantes au secteur, PwC vous aide à pérenniser votre activité « oil and gas », en réalisant par exemple les missions suivantes :