Intermédiaire indispensable dans toute économie, le secteur des « Financial Services » est marqué, à l’image du continent, par un dynamisme soutenu depuis plusieurs années. Avec des perspectives de croissance annuelle qui s’élèvent à 8,5% pour la période 2017-2022, soit près du double de la moyenne mondiale, ce secteur continue d’offrir des perspectives prometteuses, mais qui sont conditionnées par une double exigence de structuration et d’adaptation. Révolution digitale, mise en conformité, ambition de croissance nationale, régionale ou internationale… les opérateurs sont tous confrontés, quel que soit leur taille et leur marché, à ces problématiques transverses stratégiques et réglementaires.
Dans un contexte qui a vu le nombre d’Africains bancarisés être multiplié par deux entre 2012 et 2017, les marchés bancaires connaissent une croissance durable dans la zone subsaharienne. Toutefois, ces bonnes perspectives se répartissent inégalement dans un tissu économique multiple et complexe. Car, plus qu’ailleurs, les acteurs du secteur des « Financial Services » africains recouvrent une variété particulièrement hétérogène : établissements de microcrédit, banques locales et nationales, filiales étrangères, groupes panafricains… Pour chacun de ces opérateurs, il s’agit de bien saisir les marchés auxquels ils s’adressent, afin d’opérer les mutations nécessaires qui serviront leur positionnement stratégique, leurs clientèles cibles, leurs gammes de produits financiers à développer, ainsi que le dimensionnement et la structure de leur organisation.
La bancarisation des usagers via les nouvelles technologies, notamment le Mobile Money, reste bien sûr l’impact le plus spectaculaire de la révolution digitale dans le secteur financier. On estime qu’à l’horizon de 2020, c’est près de 3 milliards de dollars qui seront générés par les Fintechs en Afrique. Ceci représente une multiplication par dix des revenus, et cela en à peine cinq ans. Certes ces perspectives sont inégales selon les marchés et selon la maturité des économies et de l’environnement technologique propre à chaque pays du continent. Cependant, il est clair que les établissements financiers leaders de demain en Afrique seront ceux qui se seront adaptés et transformés pour maîtriser et accompagner cette révolution digitale.
A la mesure de leur croissance, les banques régionales et panafricaines devront poursuivre leur mise en conformité avec les exigences réglementaires internationales, au premier rang desquelles l’entrée en vigueur des dispositifs Bâle II/III pour l’espace de l’UEMOA, l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Autre défi, l’application des normes comptables IFRS - International Financial Reporting Standards - afin d’aligner pleinement leur information financière sur les standards internationaux. Enfin, dans un contexte d’échanges et de flux financiers toujours plus complexes et croissants, les nouvelles lois américaines et européennes de lutte contre l’évasion fiscale (FATCA et CRS) poussent à la mise en place d’une fonction compliance performante, et de qualité, et contribuent à l’amélioration des dispositifs de maîtrise et de gestion des risques.
PwC a développé auprès de l’ensemble des établissements bancaires et financiers en Afrique depuis plusieurs décennies une très forte expérience d’assistance sur ses différents métiers : audit, consulting, conseil juridique et fiscal, expertise comptable, opérations de fusions acquisitions.
Fort de cette compétence locale basée sur une présence aux côté des acteurs du secteur financier en Afrique, combinée à l’expertise de notre réseau, nous vous offrons une gamme de services adaptés à l’environnement de vos pays d’intervention en Afrique, à la spécificité de vos activités et à vos enjeux de croissance.