26è PwC Global CEO Survey

Gagner la course d’aujourd’hui et tacler les challenges de demain

Quelles leçons pour les entreprises en Afrique francophone subsaharienne ?

Résumé exécutif

Une nouvelle équation

Dans cette 26è édition du PwC Global CEO Survey, les dirigeants d’entreprises d'Afrique francophone subsaharienne et d’une centaine de pays à travers le monde livrent leurs points de vue sur la conjoncture internationale avec ses points de force et ses facteurs de risques et s’expriment sur l’évolution de leur secteur d’activité et le développement de leur entreprise.

Une nouvelle équation se dessine pour les dirigeants. Elle est caractérisée par la nécessité de tacler les challenges d’aujourd’hui tout en préparant les défis de demain dans un contexte complexe et chaotique marqué par la volatilité macroéconomique et les conflits géopolitiques.

Ces dernières années, les entreprises ont été confrontées à des défis aussi critiques que variés - la crise sanitaire qui a accéléré le basculement vers le numérique mais aussi à l’inflation, aux enjeux d’approvisionnement et aux tensions sur les ressources humaines et matérielles.

Les entreprises se sont prouvées qu’elles sont capables d’y faire face et d’être résilientes, si elles s’engagent dans un processus de transformation durable. Nous les écoutons et nous avons plus que jamais à cœur de les accompagner dans cette transformation.

Aujourd’hui, la plupart des dirigeantes et dirigeants sont convaincus qu’il leur est possible de la mener à bien au sein de leur organisation, et c’est une chance. La condition du retour de la confiance, essentielle à la sortie de notre crise, repose sur une transformation durable.

Les équipes de PwC Afrique Francophone Subsaharienne et moi-même seront heureux d’échanger avec vous pour construire cette transformation à somme positive.

 

 

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Une nouvelle équation se dessine pour les dirigeants. Elle est caractérisée par la nécessité de gagner la course d’aujourd’hui et tacler les challenges de demain dans un contexte complexe et chaotique marqué par la volatilité macroéconomique et les conflits géopolitiques.

Nadine Tinen, CEO de PwC Afrique Francophone Subsaharienne

Les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne affichent un pessimisme sur les perspectives de croissance de l’économie mondiale.

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  • Les dirigeants d’entreprises interrogés se montrent, pour les 3/4, pessimistes quant aux perspectives économiques à court terme. Ils sont 71% en Afrique francophone subsaharienne à penser que l’économie mondiale connaîtra un ralentissement. Une perception en ligne avec la tendance globale observée lors de l’enquête où 73% des dirigeants d’entreprises interrogés à l’échelle globale entrevoient un ralentissement de l’économie mondiale.

  • Les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne se montrent plus optimistes lorsque la question touche de façon plus spécifique leur région d’activité. Ils ne sont plus que 56% à envisager un ralentissement de l'économie lorsque la question porte de façon spécifiquesur  la partie de l’Afrique au sud du Sahara. Toutefois on note que la majorité des dirigeants d’entreprises interrogés, 90%, montrent de la confiance dans la croissance du chiffre d'affaires de leur entreprise dans les 12 prochains mois.

Quelles sont les principales sources d’inquiétude des dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne ?

  • Les facteurs d’inquiétude les plus fréquements évoqués par les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne sont l’inflation (54%), la volatilité macroéconomique (44%), les conflits géopolitiques (39%), les risques cyber (17%), les risques sanitaires (12%), les changements climatiques (15%) et les inégalités sociales (15%).

  • Pour mitiger les risques liés aux conflits géopolitiques les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne privilégient  l’ajustement de la présence actuelle de leur entreprise ou l'expansion sur des nouveaux marchés (56%), la diversification de l’offre de produits et services (53%), l’ajustement des chaînes d’approvisionnement (38%) et l’accroissement des investissement en matière de cybersécurité et de protection des données personnelles (26%).

Les CEOs réduisent les coûts, mais pas les effectifs ou la rémunération des employés.

  • En matière de réduction des risques liés à la volatilité macroéconomique et aux challenges de l’économie globale, les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne privilégient les solutions suivantes: réduction des coûts (59%), diversification de l’offre de produits et services (51%), recherche de fournisseurs alternatifs (49%), réévaluation des projets ou initiatives en cours d'exécution (39%), hausse des prix des produits et services (24%). Une grande majorité – 88% – indiquent qu'ils ne prévoient pas de réduire la rémunération du personnel afin de retenir les talents et d'atténuer les taux d'attrition de la main-d'œuvre ou encore de geler les recrutements(59%).

  • Du 26è PwC Global CEO Survey se dégage également que le risque climatique bien que ne faisant pas partie des préoccupations à court terme des dirigeants d’entreprises aura potentiellement un impact sur les profils de coûts (69%), les chaînes d’approvisionnement(61%) et l’appareil de production des entreprises(56%). En ce qui concerne l'impact des changements climatiques à long terme, une majorité de PDG ont déjà mis en œuvre – ou sont en train de mettre en œuvre – des initiatives visant à réduire les émissions de leurs entreprises (46 %), en plus d'innover de nouveaux des produits et processus respectueux du climat (58%), ou l'élaboration d'une stratégie d'entreprise axée sur les données pour réduire les émissions et atténuer les risques climatiques (42%).  

Se transformer ou périr, c’est la grande question.

  • 66% des dirigeants d'entreprises interrogés en Afrique francophone subsaharienne pensent que leur entreprise ne sera pas viable sur un horizon de 10 ans si elles continuent à opérer sur le même modèle et ne se transforment pas.

  • Les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne identifient comme freins potentiels à la profitabilité de leur activité les facteurs suivants: changement de régulation (68%), changement des préférence des consommateurs (61%), la disruption technologique (61%), l’absence de compétence de la force de travail (41%) et la transition vers de nouvelles sources d’énergie (44%).

L'importance continue de la confiance et de la transformation dans la création de valeur à long terme.

Les dirigeants d’entreprises en Afrique francophone subsaharienne soulignent la nécessité de collaborer avec un large éventail de parties prenantes pour instaurer la confiance et obtenir des résultats durables s'ils veulent générer une valeur sociétale à long terme. L'enquête a révélé que lorsque des organisations s'associent à des entités non commerciales, c'est pour aborder les questions d’éducation (75%), la diversité, l'équité et l'inclusion (56 %) et le développement durable(47%), les infrastructures de développement (36%) . 

Si les organisations veulent rester viables à court et à long terme les principaux domaines d'investissement que les dirigeants d’entreprises identifient pour rester viables sont: le renforcement des capacités du capital humain dans les domaines critiques (80%), l’automatisation des processus et le déploiement des solutions de Cloud ou d’intelligence artificielle (51%), l’adoption de nouvelles sources d’énergie (34%) ou des processus de décarbonatation du business model (17%).

Cependant, de nombreux dirigeant d’entreprises se demandent si les conditions préalables essentielles à l'autonomisation organisationnelle et à l'entrepreneuriat - telles que l'alignement sur les valeurs de l'entreprise et l'encouragement des dirigeants au débat - sont présentes dans leurs entreprises pour faire face aux risques de plus en plus complexes auxquels les organisations sont confrontées.

Par exemple, seuls 7% des CEOs déclarent que les dirigeants de leur entreprise prennent souvent/généralement des décisions stratégiques pour leur fonction sans consulter le CEO. En outre, seuls 29% des CEOs déclarent que les dirigeants de leur entreprise tolèrent souvent/habituellement les défaillances à petite échelle. Cependant, de manière plus optimiste, près de 8 répondants sur 10 (76 %) affirment que les comportements des employés sont souvent ou généralement alignés sur les valeurs et l'orientation de leur entreprise. 

Tiraillés entre les exigences à court terme et de la transformation à long terme, les CEOs affirment qu'ils sont principalement préoccupés par la performance opérationnelle actuelle (26%), plutôt que par l'évolution de l'entreprise et de sa stratégie pour répondre aux demandes futures (18%). S'ils pouvaient repenser l’utilisation de leur temps, les CEOs disent vouloir consacrer un peu plus de temps  à ces derniers (22%). 

 

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Nadine Tinen

Nadine Tinen

CEO & Territory Senior Partner de PwC Afrique francophone subsaharienne, PwC Francophone Africa

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